vendredi 22 mai 2009

Au fou !

Le fou filmant.

Le cinéaste espagnol Pedro Almodovar vient une nouvelle fois de se distinguer en révélant sa perception totalement déphasée de la réalité de son pays.

Il a déclaré à l'Express :

Vous faites du cinéma depuis vingt-cinq ans et l'Espagne a énormément changé. Comment la société espagnole a-t-elle influencé votre travail ?

Mon travail aurait été impossible sans l'arrivée de la démocratie. Je suis la preuve vivante que la démocratie a ouvert la parole. Après cette explosion des années 1980, qui furent merveilleuses à vivre, le monde politique a tout fait pour que l'Espagne ressemble aux autres pays européens. J'ai avancé en parallèle avec elle. Depuis quelques années, le pays est comme écrasé par le Parti populaire, de droite, qui a montré son visage le plus rétrograde et le plus réactionnaire. Mes prochains films dénonceront cela. Je vais sans doute radicaliser mon cinéma. Je voudrais qu'il soit davantage plongé dans le monde actuel. Aujourd'hui, mes personnages en sont éloignés, car ils sont trop occupés à régler leurs problèmes intimes.

On se demande dans quel société espagnole vit Almodovar. Depuis cinq ans, les socialistes gouvernent sans partage en Espagne en imposant par la loi leur vision de la société, par exemple avec une loi libéralisant encore davantage l'avortement. Une des distinguées ministres du gouvernement Zapatero vient de déclarer qu'un foetus est un être vivant mais pas un être humain.

Comment le journaliste de l'Express peut-il prendre pour argent comptant les déclarations aberrantes d'Almodovar ? Des propos aussi stupides que ceux qu'il faisait à la veille des élections qui ont donné la victoire aux socialistes et dans lesquels il accusait le Parti populaire de préparer un coup d'Etat ?

Au soutien inconditionnel des cinéastes espagnols au régime socialiste répond un appui économique sans équivalent du gouvernement Zapatero à l'industrie du cinéma. L'Espagne est le pays qui dépense le plus par habitant en subventions au cinéma dont bien des productions récoltent davantage d'argent public que de recettes.



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