mercredi 29 juillet 2009

Le Figaro, toujours pas au mieux de sa forme

BHO avec son grand-père à Hawaï.

Voici l'article que consacre aujourd'hui Nathalie Mattheiem dans le Figaro à l'affaire des origines de BHO.

Comme vous pouvez le constater en comparant cet article avec les nôtres, et même celui du Guardian, Nathalie Mattheiem en a fait le minimum. Soit qu'elle n'a pas réellement compris la question soit qu'elle avait peu de temps à consacrer à ce papier, soit enfin qu'elle ne lit que la « bonne presse » comme souvent les correspondants à l'étranger du Figaro (par exemple celle de Madrid).




La nationalité américaine d'Obama contestée


On les appelle les «birthers», dérivé du «birth certificate», le certificat de naissance par lequel les Américains prouvent leur nationalité et se distinguent de leurs compatriotes qui ont acquis la citoyenneté par naturalisation. La différence est importante en droit constitutionnel : être «né Américain» est une condition d'éligibilité à la présidence. La théorie des «birthers» est que Barack Obama est de nationalité kényane comme son père et que, de ce fait, son élection n'est pas légale.

Pas du tout. le débat ne porte pas sur la nationalité américaine de BHO. Mais sur sa qualité de « natural born citizen » nécessaire pour devenir président. Au piquet Nathalie !

Celui qui allait devenir le 44e président des États-Unis a tenté de mettre fin à de telles assertions dès l'automne dernier durant la campagne électorale en publiant le certificat qui confirme sa naissance, le 4 août 1961 à Honolulu. Peine perdue : les adeptes de la théorie du complot récusent l'authenticité du document, pourtant confirmée par le gouverneur (républicain) d'Hawaï, devenu le 50e et dernier État de l'Union en 1959. Mardi encore, le Dr Chiyome Fukino, directeur de la santé à Hawaï, est à nouveau intervenu pour confirmer la naissance du jeune Barack Obama en territoire américain.

Nathalie n'explique pas la différence essentielle entre le certificat résumé produit par BHO et le certificat original réclamé par les birthers. Peux mieux faire Nathalie.

«Pour ce que j'en sais…»
Rien n'y fait, des animateurs de radio et de télévision refusent de l'admettre, d'autres, tels Michael Reagan, le fils de l'ancien président, ou Lou Dobbs, sur CNN, font état d'une «incertitude» qu'ils contribuent à entretenir.

Une dizaine d'élus conservateurs ont choisi ce moment pour proposer une loi qui exigerait des candidats à la présidence qu'ils produisent leur certificat de naissance. À les entendre, il ne faudrait voir aucun lien entre leur initiative et la polémique savamment entretenue. Il a pourtant fallu attendre 233 ans et l'élection d'un président afro-américain pour qu'une telle proposition soit formulée.

Nathalie ne souffle mot sur la polémique entretenue au sujet du candidat McCain né à Panama. Pas très au courant du sujet, Nathalie ?

Interrogé sur la nationalité du président, l'un des signataires de cette loi, John Campbell, répond : «Pour ce que j'en sais, il est américain.» Il reprend ainsi la formulation qui avait suscité un tollé lorsque Hillary Clinton l'avait utilisée pendant les primaires en réponse à une question sur la religion de Barack Obama : «Pour ce que j'en sais, il n'est pas musulman.» Liz Cheney, la fille du vice-président, va plus loin en insinuant que les Américains se sentiraient «mal à l'aise face à ce président»qui serait «réticent à défendre le pays à l'étranger».

Objecteur de conscience
Sur ce terrain de la défense du pays, il est piquant de noter que la dernière des nombreuses plaintes (toutes rejetées) des «birthers» concernant la citoyenneté du président a été déposée par un réserviste. Stefan Frederick Cook s'était porté volontaire pour l'Afghanistan avant de se déclarer objecteur de conscience : il ne saurait servir sous les ordres d'un commandant en chef qu'il croit illégitime.

Les «birthers» surgissent aussi là où on ne les attend pas : lors d'une rencontre organisée dans son district, Mike Castle, un élu républicain du Delaware, a été hué quand il a rétorqué à une militante qui disait vouloir «reprendre son pays» : «Barack Obama est américain.»

Ce n'est certes pas la première fois qu'un homme politique américain est dépeint comme «autre» ou «différent» à cause de ses origines. Les candidats Michael Dukakis ou Mario Cuomo en ont fait les frais avant Barack Obama. Le vide politique créé par la déroute du Parti républicain a donné à cet extrémisme une place qu'il n'aurait sans doute pas dans d'autres circonstances.

Obama, la pression monte

Désolé pour l'interruption de service. Je suis à l'étranger plongé jusqu'au cou dans des archives.

Je poste quand même cet article du Guardian qui résume de manière hostile les derniers développements de la controverse aux Etats-Unis autour de la naissance du président Barack Hussein Obama (BHO).

Nous sommes un des rares médias francophones à avoir présenté à nos lecteurs les tenants et les aboutissants de cette controverse (voir les posts plus anciens, rechercher à Obama).

Pour rappeler en quelques mots le nœud de la question. Pour devenir président des Etats-Unis, il ne suffit pas d'être citoyen de ce pays. Il faut en outre être un « natural born citizen ». Voir ici un site amusant sur cette question. Cette qualité répond à une préoccupation simple des constituants : que nul autre pays puisse revendiquer le président comme son citoyen. Par exemple, un citoyen américain né à l'étranger dont un des parents serait également étranger ».

Donc, si BHO est né à Hawaï, il est citoyen de naissance. Malheureusement, le président n'a dévoilé qu'un extrait de naissance simplifié lequel ne mentionne nullement le lieu précis de sa venue au monde ni le nom du médecin accoucheur ou de la sage-femme. Certains grincheux prétendent que ce type d'extrait simplifié peut être donné sous certains conditions à des enfants nés hors de Hawaï dont un des parents est citoyen et résiderait sur l'île.

Pour le moment, il n'est pas certain que cette omission soit le résultat d'une numérisation des archives qui aurait conduit à la destruction de ce document. Les informations à ce sujet sont confuses, certain fonctionnaire local a prétendu avoir vu les originaux.

A ce jour, la preuve la plus contemporaine de la naissance à Hawaï de BHO est une annonce parue dans la presse locale quelques jours après l'heureux événement.

La famille Obama n'a rendu publiques aucune photo qui pourrait apporter de nouvelles informations, par exemple la mère de BHO dans sa chambre d'hôpital.

Enfin, même si la naissance de BHO à Hawaï est confirmée, ce qui semble pour le moment le plus probable, il reste que la nationalité de son père kenyan, son adoption ensuite par un citoyen d'Indonésie, en font pour le moins un citoyen potentiel du Royaume-Uni (puissance coloniale du Kenya au moment de la naissance de BHO), du Kenya, de l'Indonésie (par son adoption) et, bien entendu, des Etats-Unis. On est bien loin de la définition d'un « natural born citizen ».

Affaire suivre donc.

mardi 7 juillet 2009

L'ETA au bout du rouleau ?

Un terroriste de l'ETA arrêté en France est transféré à Paris.

Le rythme accéléré des arrestations, la chute répétée des différents commandos conduisent la bante terroriste d'extrême-gauche ETA à situation critique.

Comme le rapporte Anibal Gonzales dans les colonnes du Confidencial, le nombre de combattants de l'ETA ne dépasserait pas la soixantaine, chiffre à comparer aux 600 des années les plus dures, quand la bande multipliait les attentats.

Le nombre actuel d'etarres est ridulement faible. Il est limité non pas par le manque de volontaires, la jeunesse radicale du Pays Basque fournit assez de troupes désireuses de passer à l'action, mais la logistique manque. Les fonds recueillis par les campagnes de terreur auprès des entreprises rentrent moins, les fonds publics détournés des mairies et du gouvernement basque se font rares, les cadres formés sont en prison ou en Amérique du Sud, etc.





Extrema debilidad de ETA: la estructura operativa de la banda no llega a 50 personas

Las continuas caídas de comandos etarras que, con la eficaz colaboración francesa, se vienen produciendo cada vez con intervalos de tiempo más cortos gracias al trabajo del Cuerpo Nacional de Policía y de la Guardia Civil, han puesto a la organización terrorista en una situación límite. De acuerdo con fuentes de la lucha antiterrorista consultadas por este diario, la estructura clandestina operativa de la banda apenas cuenta hoy con 50 personas.

Una situación que contrasta poderosamente con la existente en la época más dura del terrorismo etarra, en plena década de los ochenta, cuando la banda llegó a contar con hasta 600 miembros dentro de esa “estructura operativa clandestina”, expresión clave en toda banda terrorista que se precie, en tanto en cuanto alude al número de militantes con capacidad para llevar a cabo los golpes que determina la dirección.

Las fuentes de la lucha antiterrorista califican el actual ritmo de caídas de comandos etarras de “insoportable” para la banda. ¿Significa esto que ETA está a punto de tirar la toalla? “En absoluto. Su problema no es la falta de cantera, que la tiene y de sobra, a pesar del fantasma de la cárcel que se yergue sobre todo joven que decida dar el paso, como el domingo se encargó de recordar el ministro Rubalcaba. El problema de ETA es de logística, es decir, de cómo seguir operando con una mínima capacidad para proteger a su gente”.

Las últimas detenciones -la más reciente, la de los miembros del aparato militar Asier Borrero, Itziar Plaza e Iurgi Garitagoitia, ocurrida en Pau, Francia- han supuesto un golpe muy duro para la moral de la organización y para el entorno de la izquierda abertzale que le apoya. La idea generalizada en ese entorno es que “ETA está infiltrada hasta el tuétano por los cuerpos y fuerzas de seguridad españoles, situación que convierte en titánica la labor de la nueva dirección etarra”.

Nada se sabe de esa nueva dirección. “Los nombres que han salido a la palestra son puro voluntarismo”, señalan las fuentes. “En realidad nadie sabe nada sobre cómo será la nueva cúpula dirigente, y menos aún sobre la nueva estructura. Lo que está claro es que la labor de la ejecutiva etarra deberá estar centrada en cómo organizar sobre bases de seguridad nuevas los futuros comandos y, sobre todo, cómo hacer frente a los infiltrados”.

El relevo podría venir de Venezuela

“Nadie sabe quién va a coger las riendas de ETA tras la última caída de la cúpula”. En medios de la izquierda abertzale circula con fuerza el rumor de que será una persona que haya estado en Venezuela durante un cierto número de años, lejos de cualquier posible contaminación. A la sombra de un personaje como el presidente Chávez, el país sudamericano es desde hace tiempo uno de los refugios preferidos para los militantes huidos de la banda.

“La situación de ETA puede convertirse en terminal a corto plazo”, aseguran las fuentes. “Para evitarlo tendrían de concurrir muchas cosas: desde luego acertar con la nueva cúpula, y por encima de todo dotarse de una estructura mínimamente operativa y con alguna capacidad para proteger a sus comandos del acoso policial. Todo muy difícil. La derrota definitiva de ETA puede estar próxima. Esta vez, sí”.

Loi islamique


Les musulmans ont une conception de la justice qui est fort éloignée de celle des journalistes de Libération ou du Monde. La photo ci-dessus illustre le sort réservé aux assassins d'enfants au Yémen. Vous pouvez retrouver un reportage complet dans les pages du Daily mail, ici.

L'importance du Codex Sinaiticus


Dans les colonnes de l'Independent de ce matin, le journaliste Paul Vallely explique l'intérêt de ce manuscrit de la Bible.

What is the Codex Sinaiticus, and what does it reveal about the Bible?


Why are we asking this now?

It is the oldest Bible in the world. The 4th-century book is considered to be one of the most important texts in existence. Until this week, no one alive has seen all its 800 pages together in one place because in the 19th century the document was split into sections and is now in four different locations – London, St Petersburg, Leipzig and Egypt. But the creation of an online virtual Codex Sinaiticus permits anyone to see the manuscript in its entirety at www.codexsinaiticus.org.

Where did the Codex Sinaiticus come from?

No one is sure but it was handwritten in Greek uncial letters at about the time of the Roman emperor Constantine the Great more than 1,600 years ago. The work of four scribes, it was written on vellum parchment made from the skins of donkeys or antelopes. It was preserved for centuries by the dry desert air at the 4th century Monastery of St Catherine at the foot of Mount Sinai in Egypt, the oldest continuously inhabited Christian monastery, which has the greatest library of early manuscripts outside the Vatican City. The Codex was discovered at the monastery in 1844 by the German biblical scholar and archaeologist Constantin von Tischendorf (1815-74), who brought sections of it back to Europe on three separate trips. Von Tischendorf claimed to have found pages of it in a wastepaper basket but the monks deny this. There is a dispute too about whether he stole it or was given it. Von Tischendorf had a deed of gift dated 11 September 1868 signed by one of its archbishops. The biggest portion of the codex ended up in St Petersburg, where it was bought by the British Museum in the 1930s out of fear that the Communist regime might destroy it.

Why is the Codex so important?

To secular scholars it represents the turning point in literary history when the scroll gave way to the book. The parchment was arranged in little multi-page booklets called quires, which were then numbered in sequence. It is thought to be the oldest, large, bound book to have survived. "The Codex Sinaiticus is one of the world's greatest written treasures," says Scot McKendrick, head of Western manuscripts at the British Library. To Christian scholars, it offers key insights into which ancient religious texts were brought together in the unit we now know as the Bible. In earlier centuries there were all manner of documents in scroll form of gospels, epistles and other Christian writings. As time went by, some were judged to be authoritative and included in the canon; others were deemed to be apocryphal or errant. The Codex Sinaiticus as it survives is incomplete – originally it would have been about 1,460 pages long – but it includes half of the Old Testament, all the New Testament, and two early Christian texts not found in modern Bibles. It offers the first evidence of the content and the arrangement of the Bible, and includes numerous revisions, additions and corrections made to the text between the 4th and 12th centuries, making it one of the most corrected manuscripts in existence, showing how the text of the Bible was transmitted from generation to generation down through the ages.

Why has it never been reunited before?

Partly because the holders of the various bits were covetous of their prized pages, and partly because the pages are too delicate to be moved. So the work of digitising the pages had to be carried out in all four locations. Leaves of the Codex were first treated by conservation experts to ensure they were sufficiently stable to undergo the photographic process. Each page had to be photographed from several different angles to get a strong, readable image of the text but also to convey the natural undulation of the parchment. The result is so accurate that high-resolution digital images even show up insect bites in the skin of the animal made before the creature was slaughtered to make the vellum.

How does it differ from modern Bibles?

The version of the New Testament has some few interesting differences. It includes two works which have since been dropped from both Catholic and Protestant Bibles – "The Shepherd of Hermas", a heavily allegorical work full of visions and parables and "The Epistle of Barnabas", which contains highly-charged language about the Jews as the killers of Christ. It also includes entire books which, after the Reformation, Protestants decided to drop from their Bibles: the Old Testament books of Tobit, Judith, Wisdom, Ecclesiasticus, Baruch, Maccabbees 1&2 and large chunks of Esther and Daniel. And the running order of the books is different, reflecting subtle shifts in the priorities of the believers over the ages. The Codex omits the words which Protestants add to the end of The Lord's Prayer, and Catholics omit: "For thine is the kingdom, and the power, and the glory, for ever (Matthew 6:13).

Other differences include it saying that Jesus was "angry" as he healed a leper, where the modern text says he acted with "compassion". The story of the stoning of the adulterous woman – "Let he who is without sin cast the first stone" is not there. Nor are Christ's words about his executioners from the cross: "Father forgive them for they know not what they do". And its Gospel of Mark ends abruptly after Jesus's disciples discover his empty tomb – omitting the 12 verses on the appearance of the resurrected Christ – and leaving the disciples exiting in fear. The Codex leaves an unusual blank space where the verses should be. "That's a very odd way of ending a Gospel," says Juan Garces, the curator of the Codex Sinaiticus Project.

Does all that have any real significance?

The New Testament scholar, Bart Ehrman, has claimed the persecution of the Jews down the centuries might have been far worse had the Epistle of Barnabus remained canonical. "His blood be upon us," Barnabas has the Jews cry. But that overlooks the fact that the Gospel of Matthew contains something very similar, if not worse: "His blood be on us and on our children!" And though the Resurrection is missing from Mark, it is there in the Codex's other gospels.

Will this undermine the fundamentalists' views?

You might suppose it would upset those who believe the Bible is the inerrant, unaltered word of God, since the Codex shows there have over the centuries been thousands of alterations to today's Bible. But they can counter that there are earlier, individual manuscripts of almost all the books in the Bible; the Codex just pulls them together into a single volume. In any case, fundamentalists have long been adept at ignoring the evidence of historical biblical scholarship.

Will it change mainstream Christianity?

Scholars of the New Testament have been using this Codex for years for textual criticism, so don't expect anything very new. The creation of a virtual Codex Sinaiticus will permit the rest of us to see the manuscript as a whole as never before, but no one is expecting anything very dramatic.

p.vallely@independent.co.uk

lundi 6 juillet 2009

Le Codex Sinaiticus mis en ligne

La plus ancienne des bibles mise en ligne en intégralité sur internet

Les 800 pages de la plus ancienne des bibles, le "Codex Sinaiticus", ont été numérisées et ce manuscrit vieux d'environ 1.600 ans est désormais consultable en son intégralité sur internet, a annoncé lundi la British Library.

L'édition en ligne de cette bible est le fruit de la coopération de quatre institutions internationales: la British Library, la Bibliothèque universitaire de Leipzig (Allemagne), la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg et le monastère Sainte-Catherine (Egypte).

Le "Codex Sinaiticus", rédigé en grec au milieu du IVème siècle sur un parchemin en peau de boeuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le Mont Sinaï, est considéré comme la plus ancienne bible connue. Seul le "Codex Vaticanus", détenu dans la librairie du Vatican à Rome, date approximativement de la même époque.

Seules 400 feuilles sur les plus de 700 du manuscrit original, écrites recto-verso par trois ou peut-être quatre scribes, ont été préservées. Elles comprennent la moitié de l'Ancien Testament et la version complète du Nouveau Testament, et laissent apparaître les corrections apportées au fil des siècles.

"Le Codex Sinaiticus est l'un des plus grands trésors écrits du monde", a déclaré le Dr Scot McKendrick, un responsable de la British Library. "Ce manuscrit vieux de 1.600 ans ouvre une fenêtre sur les débuts du christianisme et offre des indices de première main sur la manière dont la bible s'est transmise de génération en génération".

Le Codex a été conservé au monastère Sainte-Catherine jusqu'au 19ème siècle, lorsque le savant allemand Konstantin von Tischendorf, originaire de Leipzig, l'a ramené en Europe pour le publier.

La principale portion du Codex, soit 347 feuilles, a été vendue par le gouvernement soviétique en 1933 et est désormais détenue par la British Library. La Bibliothèque universitaire de Leipzig a conservé 43 feuilles depuis 1844, et la bibliothèque nationale de Russie à Saint-Pétersbourg en détient six.

Douze feuilles et quarante fragments restent au monastère Sainte-Catherine, où ils ont été découverts dans un pan de mur par les moines en 1975.

Les quatre institutions ont conclu en 2005 un accord pour la mise en ligne progressive du Codex, devant permettre aux experts du monde entier d'avoir accès au texte et d'améliorer encore sa compréhension.

Chaque photographie haute définition du manuscrit est complétée par une transcription du texte en grec. Le lecteur peut en grossir des éléments et obtenir la traduction en allemand ou en anglais de certains passages.

La British Library organise jusqu'au 7 septembre une exposition où sont présentées pour la première fois les pages du "Codex Sinaiticus" en sa possession.

Site de consultation du Codex Sinaiticus: ici.

dimanche 5 juillet 2009

Le New York Times et les races humaines

A droite, M. Gaines qui choisit de gagner sa vie par des attaques à main armée. Mais il ne fut pas assez malin pour échapper à la justice. Après 13 années passées en prison, il retrouve ses fils Shane et Adam lesquels expliquent leur échec scolaire par l'absence de leur père.


Le New York Times a un gros problème avec les races humaines. Il lui est difficile de ne pas rendre compte de la criminalité aux Etats-Unis et de son impact sur la communauté noire. Pourtant, il réussit à chaque fois à décrire le phénomène sans en tirer les conclusions qui s'imposent à tout spécialiste et tout simplement à tout lecteur doté d'un minimum de bon sens.

Cette fois, il s'intéresse au sort des enfants des détenus de droit commun. Il aboutit à la conclusion que les enfants de ces détenus ont bien plus de chances de devenir des criminels à leur tour. Conclusion du journalisme : c'est l'incarcération des pères qui conduit les enfants à la marginalisation sociale et au crime.

Recommandation implicite du New York Times : libérer les pères pour que les enfants ne deviennent pas des criminels à leur tour.

C'est l'exemple même de pensée de gauche qui devient folle.

Pourtant, si autant d'enfants noirs ont des pères en prison c'est tout d'abord parce que leurs géniteurs ont choisi un mode de vie criminel.

Il faut donc s'interroger sur la dérive des jeunes noirs et sur l'impact des discours victimistes dont ils sont abreuvés et dont cet article est un exemple parfait.

Le cas de Terrisa Bryant est particulièrement frappant. Pourquoi est-elle tombé enceinte à 14 ans ? La faute à son père. Celui-ci étant en prison, sa mère devait travailler de longues heures pour nourrir la famille et la miss Bryant a contribué à la vie de la famille en s'occupant de ses frères et sœurs à la place de sa maman. Ne pouvant sortir avec ses amis pour faire la fête, la miss Bryant s'est sentie exclue et ce sentiment a nourri une colère et une frustration qu'elle a voulu compenser en se faisant engrosser par le premier venu.

Cette situation tragique de la communauté noire, que l'aveuglement idéologique de la classe dominante contribue à empirer, se retrouve aussi de manière croissante dans les couches les plus défavorisées de la communauté blanche. Une sorte de quart-monde où se recrute la majorité des criminels blancs. Dans cette population, la criminalité est aussi un phénomène qui se reproduit de génération en génération.

Enfin, n'oublions pas de mentionner le facteur explicatif que le New York Times ne veut jamais prendre en compte : le QI des populations criminogènes, blanches comme noires.




In Prisoners’ Wake, a Tide of Troubled Kids Adam

The circumstances were not promising. Mr. Scott, 20, was awaiting sentencing for drug possession and robbery, but he was allowed supervised release from jail in May to attend a job preparation class — a chance to turn his life around. As he spoke, he wriggled his neck, trying to get used to the necktie required, and he tried to ignore the tracking device on his ankle.

“I had low self-esteem and depression,” Mr. Scott said of his teenage years. Now, his ex-girlfriend was pregnant, and he pondered his child’s prospects.

“I want to be there for this child, and I want the child to know that jail ain’t no place to be,” he said.

The chances of seeing a parent go to prison have never been greater, especially for poor black Americans, and new research is documenting the long-term harm to the children they leave behind. Recent studies indicate that having an incarcerated parent doubles the chance that a child will be at least temporarily homeless and measurably increases the likelihood of physically aggressive behavior, social isolation, depression and problems in school — all portending dimmer prospects in adulthood.

“Parental imprisonment has emerged as a novel, and distinctly American, childhood risk that is concentrated among black children and children of low-education parents,” said Christopher Wildeman, a sociologist at the University of Michigan who is studying what some now call the “incarceration generation.”

Incarceration rates in the United States have multiplied over the last three decades, in part because of stiffer sentencing rules. At any given moment, more than 1.5 million children have a parent, usually their father, in prison, according to federal data. But many more are affected over the course of childhood, especially if they are black, new studies show.

Among those born in 1990, one in four black children, compared with one in 25 white children, had a father in prison by age 14. Risk is concentrated among black children whose parents are high-school dropouts; half of those children had a father in prison, compared with one in 14 white children with dropout parents, according to a report by Dr. Wildeman recently published in the journal Demography.

For both blacks and whites, the chances of parental incarceration were far higher than they were for children born just 12 years earlier, in 1978.

Scholars agree that in some cases children may benefit from a parent’s forced removal, especially when a father is a sexual predator or violent at home. But more often, the harm outweighs any benefits, studies have found.

If a parent’s imprisonment deprives a struggling family of earnings or child support, the practical consequences can be fairly clear-cut. While poor urban children had a 3 percent chance of experiencing a period of homelessness over the previous year, those with an incarcerated parent had a 6 percent chance, one study found.

Quantifying other effects of parental incarceration, like aggressive behavior and depression, is more complex because many children of prisoners are already living in deprived and turbulent environments. But researchers using newly available surveys that follow families over time are starting to home in on the impact.

Among 5-year-old urban boys, 49 percent of those who had a father incarcerated within the previous 30 months exhibited physically aggressive behaviors like hitting others or destroying objects, compared with 38 percent of those in otherwise similar circumstances who did not have a father imprisoned, Dr. Wildeman found.

While most attention has been placed on physical aggression, a study by Sara Wakefield, a sociologist following children in Chicago, found that having a parent imprisoned was a mental-health tipping point for some. Thus, while 28 percent of the children in her study over all experienced feelings of social isolation, depression or anxiety at levels that would warrant clinical evaluation or treatment, about 35 percent of those who had an incarcerated parent did.

Such hidden issues can have lifelong consequences.

Terrisa Bryant, 20, who was in the same jobs class as Mr. Scott, with a group called Strive, said she grew up resenting her father’s absences, including his time spent in prison. With her mother working day and night to put food on the table, Ms. Bryant was the baby sitter for her younger siblings.

“I couldn’t go out,” Ms. Bryant said. “I felt isolated.”

Ms. Bryant said she thought her anger and isolation helped explain why she got pregnant at 14 and had to drop out of school to raise her child. Now, she hopes to get certified for a career in child care.

With financial woes now forcing many states to rethink the relentless expansion of prisons, “this intergenerational transfer of problems should be included as an additional cost of incarceration to society,” said Sarah S. McLanahan, a sociologist at Princeton University and director of a national survey of families that is providing data for many of the new studies.

Heather Mac Donald, a legal expert at the Manhattan Institute, a conservative research group, agreed that everything possible should be done to help the children of people who were incarcerated. But Ms. Mac Donald said that it was hard to distinguish the effects of having a parent in prison from those of having a parent who is a criminal, and that any evaluation of tough sentencing policies, which she supports, had to weigh the benefits for the larger community. “A large portion of fathers were imprisoned on violence or drug-trafficking charges,” she said. “What would be the effects on other children in the neighborhood if those men are out there?”

Adam Gaines, 40, of Owings Mills, Md., has firsthand experience of watching his children flounder. He was freed last year after 13 and a half years in prison for robbery. Now, he is trying to be the father he never was to a son who dropped out of school in the 10th grade, another son who is just starting high school and a teenage daughter who had a baby and dropped out of school.

Mr. Gaines shook his heroin addiction after years in prison, has moved back in with his wife, Tasuha, and is studying to be a fitness teacher.

When his father was behind bars, said Mr. Gaines’s oldest child, Adam Jr., 19, “I didn’t have a role model, and I had to learn on the streets how to carry myself, what it meant to be a man.”

Mr. Scott, too, may not be around for his child. Despite his vow to break the cycle of failure and his job preparation class, he disappeared shortly after talking to a reporter in May, apparently to avoid a mandatory drug test, and did not report to his probation officer.

Mr. Scott was arrested on charges of absconding in the last week of May and is now in a Washington jail awaiting a sentence that could be three years or more — and making it more likely that his child, too, will join the incarceration generation.

Espions, les Anglais s'y mettent aussi !

Les secrets de famille du futur patron du MI6, sir John Sawers, révélés sur Facebook par son épouse.

Récemment, nous avons mentionné la démission du patron des espions espagnols, accusé d'avoir financé avec de l'argent public ses pêches au gros au sénégal et des dépenses somptuaires dans son domicile particulier.

Mais, voilà, les Anglais ne sont pas bien plus malins comme nous le révèle Jason Lewis dans le Daily Mail de ce matin, ici.


MI6 chief blows his cover as wife's Facebook account reveals family holidays, showbiz friends and links to David Irving The new head of MI6 has been left exposed by a major personal security breach after his wife published intimate photographs and family details on the Facebook website.
Sir John Sawers is due to take over as chief of the Secret Intelligence Service in November, putting him in charge of all Britain's spying operations abroad.

But his wife's entries on the social networking site have exposed potentially compromising details about where they live and work, who their friends are and where they spend their holidays.

Amazingly, she had put virtually no privacy protection on her account, making it visible to any of the site's 200million users who chose to be in the open-access 'London' network - regardless of where in the world they actually were.

There are fears that the hugely embarrassing blunder may have compromised the safety of Sir John's family and friends.

Lady Shelley Sawers' extraordinary lapse exposed the couple's friendships with senior diplomats and well-known actors, including Moir Leslie, who plays a leading character in The Archers. And it revealed that the intelligence chief's brother-in-law - who holidayed with him last month - is an associate of the controversial Right-wing historian David Irving.

Immediately after The Mail on Sunday alerted the Foreign Office to the astonishing misjudgment, all trace of the material – which could potentially be useful to hostile foreign powers or terrorists - was removed from the internet.

The move suggests that MI6 or the Foreign Office, which is also responsible for the GCHQ electronic eavesdropping centre in Cheltenham, had not vetted what sort of information Sir John and his family were distributing over the internet.

Nor does it appear that the new intelligence chief - who will be codenamed 'C' once he takes up his post - had considered the potential risks of what his family was revealing to the world.

Foreign Office staff are warned about their use of social networking sites when they join the department but MI6 expects its agents to maintain an even tighter secrecy, telling them not to reveal their true role to all but their closest family.

Sir John Sawers, currently Britain's Ambassador to the United Nations, where he sits on the highly sensitive Security Council, began his working life in MI6 but has spent the past 20 years building a career as a diplomat rather than a spy.

Senior politicians said the security lapse raised serious doubts about Sir John's suitability to head the intelligence service - and raised questions over whether an outsider should have been appointed to such a sensitive role.

On June 16, the very day Sir John's MI6 appointment was announced, she posted 19 pictures of the couple on holiday with their friends in the West Country earlier that month.

The following day, she added a further 26 pictures, including one of Sir John playing on the beach in his swimming trucks, posing with his wife and children and chatting with friends and his mother.

Among those who joined the Sawers on the break were actors Moir Leslie, who plays both Sophie Barlow and vicar Janet Fisher in Radio 4 soap opera The Archers, and Alister Cameron, a character actor who has appeared on The Bill and Footballers' Wives.

Lady Sawers' Facebook 'friends' have also used the account to send messages of congratulations to Sir John on his new job, with one relative joking that he will now be known as 'Uncle C'.

On the day his appointment was announced, she wrote: 'Congrats on the new job, already dubbed Sir Uncle "C" by nephews in the know!'

Over the past year, Lady Sawers has been regularly updating anyone who cared to read her page - which could be found via internet search engines - on everything from family parties and holidays to the health of their pets and her views on the crisis in the Congo.

She also posted 22 photographs from Sir John's mother's 80th birthday party, showing the future spy chief with his closest friends and extended family, including his 86-year-old father, his two sons, aged 25 and 24, their girlfriends, and the couple's daughter Corinne, 22, a recent Oxford University graduate who is now an aspiring actress.

Corinne recently began touring with Jenny Seagrove in the play Pack Of Lies, coincidentally about a middle-class household suddenly at the centre of an espionage drama when an MI5 spy turns up at their house.

Among those featured in family photographs on the website is Lady Sawers' half-brother Hugo Haig-Thomas, a former diplomat.

Lady Sawers met her husband after visiting her brother when he was posted to Yemen in the late Seventies. She liked the country and decided to stay, landing a secretarial job at the Embassy, where Sir John later succeeded Mr Haig-Thomas.

Mr Haig-Thomas is an associate and researcher for revisionist historian David Irving, who was jailed for three years in Austria in 2006 for 'glorifying the Nazi Party' because he questioned whether the Holocaust took place.

The historian describes Haig-Thomas as 'a researcher who has done fine work for me'. His work includes examining the papers relating to the capture of Heinrich Himmler, the man behind Hitler's plan to exterminate the European Jews.

But Mr Haig-Thomas said he had never considered his views controversial, nor did he regret his connection with Irving.

He said: 'We are not close friends. I am interested in history, particularly German history, and I was engaged to carry out research for Irving. I have also attended several of his talks, but I do not necessarily share his views.

'In my experience, the Foreign Office are very sensible about these things and will see that our connection does not amount to much.'

Edward Davy, the Liberal Democrat Foreign Affairs spokesman, called on Gordon Brown to launch an inquiry into whether the Facebook disclosures had compromised Sir John's ability to take up his MI6 post.

He said: 'Normally, I would welcome greater openness in Government for officials or politicians but this type of exposure verges on the reckless.

'The Prime Minister should immediately commission an internal inquiry as to whether this has breached the security of the incoming head of MI6 too seriously to allow him to take up the post.'

And Conservative MP Patrick Mercer, an adviser to Government Security Minister Lord West, said the MI6 chief had left himself open to blackmail.

He said: 'Sir John Sawers is in a very sensitive position and by revealing this sort of material his family have left him open to criticism and blackmail.

'As a long-serving diplomat and ambassador, his whole family have been involved in his line of business for decades. I would have hoped they would have been much more sensitive to potential security compromises like this.'

The Foreign Office refused to discuss the affair and declined to answer questions, including whether the department warned Ambassadors and other staff about social networking sites; whether the details Sir John's family published on the internet had come up in security checks before he was appointed as head of MI6; and whether he had made officials aware of his brother-in-law's links to David Irving.

A spokeswoman said: 'We have nothing to add.'

samedi 4 juillet 2009

Combien gagne un dictateur ?


Le quotidien numérique espagnol Ya a publié la dernière feuille de paye du général Franco. le généralissime gagnait 154000 pesetas, l'équivalent d'un peu plus de six mille euros de 2008. Traitement qui se compare avec celui de près de vingt mille euros pour Nicolas Sarkozy. Pour revenir à l'Espagne, le président du gouvernement catalan encaisse 13 000 euros mensuels et Zapatero, la somme plus modeste de 7 400 euros. Lire un article à ce sujet ici.